Dans le secret des Dieux, du Roi et de l’Empereur…

À l’abri des regards.
Au coeur de l’Histoire de France.
Et du Paris le plus exclusif.

Lieu de convoitise

Bienvenue chez le Cardinal Guillaume-Egon de Fürstemberg, fidèle protégé du Roi Louis XIV qui, en 1697 le nommait Abbé de l’Abbaye de Saint-Germain-des-Près en remerciement de services rendus à la Royauté. À l’époque considéré comme l’un des centres intellectuels les plus importants du pays, ce domaine monastique était un prestigieux cadeau que le Cardinal a tenu à élargir aux rues adjacentes, la rue de Furstemberg et la rue Cardinale. Étendre l’endroit lui permettait ainsi d’étendre l’autorité monarchique, lui, l’homme de l’ombre du Roi Soleil.

 

Labyrinthes du pouvoir

Vous voici dans une maison très privée, là où le Cardinal tenait ses conciliabules. Messes basses tenues loin de Versailles, mais dans la confidence de Louis XIV toujours. Un lieu de pouvoir, les coulisses secrètes de la Cour en quelque sorte, où se faisaient et se défaisaient les destins. Une adresse privilégiée tout autant que mystérieuse, bruissante de rumeurs, de complots et de conciles où se retrouvait l’élite du royaume, les vrais décideurs.

C’est dans cette enceinte qu’en 1704 à l’âge de 74 ans, s’est éteint le Cardinal. Riche d’une vie mouvementée - sous les drapeaux avant d’entrer dans les ordres, ministre de la Maison de Bavière, courtisé puis renié par les Princes de Habsbourg, diplomate de la Cour, émissaire du Roi de France, proche du Saint Siège - Guillaume-Egon de Fürstemberg a alors emporté ses moult secrets avec lui.

Mais si les murs n’ont pas d’oreille, ils ont la mémoire longue et conservent aujourd’hui toujours les intrigues de Palais et les amours cachées qu’ils ont abritées. Vestiges de ces prestes manigances : des portes à la dérobée, des chambres propices aux apartés. Et, aux sous-sols des passages clandestins, permettant d’aller et venir en catimini à travers le domaine…

 

Détours historiques

Ironie de l’Histoire, c’est ici même qu’un siècle plus tard, passait Napoléon Bonaparte, à son tour, comme chez lui dans ces arcanes du pouvoir. Incarnation s’il en est du lien entre autorité et haut clergé, il fut bien le seul souverain à s’offrir le luxe de démettre successivement deux papes, Pie VI et Pie VII… De fait, son sceptre d’Empereur plane sur ce Saint-Germain-des-Prés le plus sacré, comme en témoignent sa rue… Bonaparte, à deux pas, tout autant que la salle de réunion de cette maison, authentique hommage au glorieux style Empire.

 

Patrimoine très vivant

Vous êtes là, au pinacle d’un Paris comme nul autre pareil. Habité. Imprégné. Légendaire. Pas de hasard alors à ce que ce soit dans cette Maison Cardinal de Fürstemberg que Lily Collins, alias Emily in Paris ait choisi de se poser entre deux plans de tournage… De même que shootings de photos et films internationaux prennent régulièrement leurs quartiers dans les rues avoisinantes.

 

Être ici, c’est être aux premières loges de palpitants allers et retours entre hier et aujourd’hui, là où, siècle après siècle et jusqu’aux boutiques et cafés les plus exaltants du moment, l’Histoire n’en finit pas de se donner rendez-vous.

 

Reliques et Raffinement

Empreinte de l’authenticité du lieu, cette bibliothèque aux trésors a le goût de l’histoire. Le Cardinal Fürstemberg était un esthète cultivé : ces objets patiemment collectionnés font écho à sa sensibilité raffinée. Nimbés de leur âme XVIIème siècle, voici reliques et parchemins, calices et bénitier, couronne et curiosités, gâble et fleurons, mais aussi vestiges de pierre et clef mystérieuse retrouvés ici même, lors des récents travaux de cette Maison décidément d’exception… Auprès de la statue du Cardinal, tous reposent là, chacun religieusement conservés pour que vous puissiez mieux imaginer leur passé.

 

Une salle de réunion… impériale

Jusqu’au XIXème siècle en France, un salon de réunion s’ingéniait également au gré de la journée en salle à manger : vous êtes ici dans une pièce qui renoue avec cette tradition alternant allégrement en un même lieu les arts de la table et ceux de l’exercice de la réflexion. Autre réminiscence du passé : le sacre d’un style, celui de l’Empereur Napoléon Bonaparte, réputé pour diligenter réunions et repas avec impatience. Son style iconique émane là en maître et en majesté : bronze et frise de l’antiquité grecque, vasques Empire et velours luxuriant, appliques hiératiques et aigle emblématique racontent cet autre pan d’Histoire s’inscrivant, lui, dans le prolongement de la rue Bonaparte toute proche.

 
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